Comment parler aux talents (et leur donner envie de dire oui !)

Par Manon Pomeroy de Timeko

communiquer avec les talents

À retenir, en bref 💡

Recruter, c’est avant tout communiquer : le candidat juge l’expérience sur des détails (réactivité, clarté, cohérence).
Pour capter l’attention, misez sur un message clair, sincère et qui aide à se projeter… pas sur une offre “catalogue”.
Le déclic se joue vite : les 10 premières minutes comptent, surtout si le message arrive sur le bon canal.
Email, SMS, WhatsApp : le sujet n’est pas “mode”, c’est lecture + rapidité de réponse… et donc efficacité.
Dans la durée, la différence se fait avec un vivier vivant : segmenter, relancer intelligemment, fidéliser (et des outils comme Timeko aident à fluidifier tout ça).

On vous le dit peut-être depuis des années, mais on ne le vit pas toujours au quotidien : recruter, c’est communiquer. Pas seulement “publier une offre” et attendre. Pas seulement “faire passer un entretien” et cocher des cases. Communiquer, c’est créer une rencontre, nourrir une relation, rassurer, projeter… et parfois rattraper une impression moyenne avec un échange humain qui remet tout d’équerre.

Et pourtant, on recrute dans un monde où tout le monde est sollicité. Beaucoup. Tout le temps. Les recruteurs, les managers, les candidats… Nous avons tous cette sensation de “trop-plein” : trop de mails, trop de notifications, trop de messages qui se ressemblent. Franchement, qui n’a jamais soupiré devant un “Bonjour, j’espère que vous allez bien” suivi d’un pitch copié-collé ?

C’est là que la communication talents devient un vrai sujet. Pas un truc cosmétique. Pas une “petite touche sympa”. Plutôt un levier qui change la vitesse, la qualité… et même l’ambiance d’un recrutement. Parce que quand un candidat se sent considéré, il s’ouvre. Quand il se sent démarché comme un numéro, il se ferme (ou il ghoste, soyons clairs).

Nous allons donc parler messages, fond, forme, canaux… et de ce qui se joue dans ces fameux moments où le candidat peut basculer du “bof” au “ok, pourquoi pas”. Avec, au passage, quelques exemples très concrets inspirés des usages terrain, et des références à Timeko quand ça éclaire vraiment le propos.

Recruter, c’est communiquer… et on l’oublie plus souvent qu’on ne le croit

communication équipe

On aime bien se dire que le recrutement, c’est d’abord l’évaluation. Les compétences, l’adéquation, la technique, la culture d’entreprise, le “fit”. Bien sûr. Sauf que, dans la vraie vie, une grande partie du recrutement se joue en amont, pendant et après le process… par la communication. Le ton, le timing, la cohérence entre ce qu’on promet et ce qu’on vit, la sensation d’être attendu (ou pas).

Il y a aussi un quelque chose de très humain : la confiance. Avant même de se projeter dans un poste, un candidat se demande si l’entreprise est fiable. Et cette fiabilité, il ne la mesure pas uniquement sur Glassdoor, LinkedIn ou les “valeurs” en bas du site carrière. Il la mesure sur des micro-signaux : une réponse rapide, un message personnalisé, un rendez-vous confirmé clairement, un feedback qui ne disparaît pas dans la nature.

Honnêtement, nous avons tous déjà vécu l’inverse. Un processus qui démarre bien, puis plus rien. Ou un mail automatique reçu trois semaines après, avec une formule du type “si vous n’avez pas de nouvelles, considérez que…” (oui, ça existe encore). Résultat : on ne se dit pas “dommage”. On se dit plutôt “ok… ça donne une idée de l’organisation interne”.

Et le paradoxe, c’est que les outils ont explosé. ATS, jobboards, multidiffusion, CRM candidats, automatisations, chatbots, IA… On peut tout faire. Mais tout faire ne veut pas dire bien faire. Parce que multiplier les canaux, si c’est pour envoyer des messages impersonnels, à mauvais timing, sur un canal mal choisi, ça crée l’effet inverse : de la fatigue digitale, de l’irritation, et cette impression désagréable d’être “chassé” plutôt que réellement sollicité.

 

La fatigue digitale et le piège des messages génériques

 

Parce que oui, il faut le dire : nous sommes entrés dans l’ère de la fatigue digitale. On reçoit tellement de sollicitations qu’on développe un réflexe de tri automatique. Côté candidats, c’est pareil. Ils voient passer des approches qui se ressemblent toutes : “opportunité”, “super poste”, “profil intéressant”, “échange rapide”… et zéro preuve qu’on a compris qui ils sont.

Le problème n’est pas seulement le volume. C’est la sensation d’être traité comme un segment.

Et là, on touche un point un peu sensible : parfois, ce n’est pas de la mauvaise volonté. C’est juste la réalité opérationnelle. Une équipe RH sous l’eau, une agence qui doit staffer vite, un manager qui change d’avis, des process longs… Du coup, on envoie “efficace”. Sauf que “efficace” côté tableur peut devenir “froid” côté humain.

Alors, comment sortir de ce piège sans exploser notre charge mentale ? En acceptant une idée simple : la communication talents est un marathon. Il y a plusieurs jalons. Et à chaque jalon, la question n’est pas “a-t-on envoyé quelque chose ?” mais plutôt : a-t-on donné une raison de rester engagé ?

C’est là qu’un outil comme Timeko peut aider, non pas pour “remplacer l’humain”, mais pour rendre l’humain disponible au bon moment. Automatiser l’accusé de réception, relancer proprement, envoyer des messages conversationnels sur des canaux réellement lus… ça libère du temps pour ce qui demande un cerveau et un cœur : l’échange, la nuance, la décision.

Capter l’attention des bons profils… avant de parler “process”

attirer des talents

Et pourtant, capter l’attention n’est pas un prérequis “marketing” optionnel. C’est la base. Parce qu’avant l’entretien, avant la négociation, avant la promesse d’embauche, il y a… l’attention. Et aujourd’hui, l’attention est rare. Donc elle se mérite.

On entend souvent “les jobboards sont morts”. Franchement ? Pas vraiment. Il y aura toujours des candidats actifs. Il y aura toujours des plateformes. En revanche, l’attention moyenne sur une offre, elle, a pris une sacrée claque. Beaucoup de candidats scannent. Très vite. Parfois en moins de dix secondes. Ils regardent un titre, deux lignes, une localisation, un salaire si vous avez eu le courage de l’afficher… et ils passent à autre chose.

Du coup, notre première mission, c’est de maîtriser la première impression. Pas “embellir”. Maîtriser. C’est différent.

Déjà, rappelons-nous un truc qui change notre posture : le recrutement commence par une rencontre. Même quand cette rencontre est indirecte. Une conversation avec un hiring manager qui clarifie vraiment le besoin. Une discussion avec un candidat qui fait émerger un poste. Un événement. Un salon. Un message LinkedIn qui ouvre une porte. Ce n’est pas toujours “offre → candidatures → short-list”. La réalité est plus vivante (et parfois plus chaotique).

Ensuite, il y a la question : où sont vos candidats ? Parce qu’être partout, c’est tentant… mais c’est rarement rentable. Être visible au bon endroit, c’est plus malin que de tout arroser. Les jobboards ont leur rôle. Les réseaux sociaux aussi. La cooptation, évidemment. Le site carrière, oui… mais avec une nuance importante : un site carrière ne sert pas seulement à “convertir”. Un candidat vient souvent sur votre site carrière pour “voir l’intérieur”. Pour comprendre. Pour sentir si vous êtes vrais.

C’est pour ça que les sites carrières ultra transactionnels, où tout pousse à “postuler maintenant” sans raconter l’histoire, donnent parfois une impression bizarre. Comme une boutique sans vendeur. Un peu froide.

Et puis, il y a une piste qui revient de plus en plus : faire entrer le candidat dans une expérience plus conversationnelle. Là, on parle de choses très concrètes, par exemple un bot de sourcing qui préqualifie sans agresser, qui répond de façon asynchrone (donc sans exiger une réponse immédiate), qui contextualise, qui donne le cadre… C’est typiquement le genre d’usage que Timeko a développé avec des logiques de scénarios question-réponse : l’objectif n’est pas de déshumaniser, mais de réduire les frictions et de remettre du temps humain là où il compte vraiment.

 

Clarté, sincérité, projection : la première impression qui colle à la peau

 

Quand on observe ce qui marche, trois mots reviennent, encore et encore : clarté, sincérité, projection.

La clarté, c’est le contraire de la fiche de poste “fourre-tout”. On ne parle pas de faire simplet. On parle de faire compréhensible. Qui fait quoi ? Avec qui ? Où ? Selon quel rythme ? Avec quelle marge de manœuvre ? Et même… quelle difficulté. Parce que oui, la sincérité, c’est ça aussi.

La sincérité, c’est un sujet délicat parce que personne n’a envie de “vendre le négatif”. On ne va pas écrire “l’équipe est sous tension et le manager est impatient”… évidemment. Mais la sincérité, c’est éviter les promesses hors-sol. “Ambiance familiale” alors que c’est une organisation très hiérarchique. “Télétravail flexible” alors que c’est deux jours fixes non négociables. “Autonomie” alors que tout est validé à trois niveaux. Les candidats finissent toujours par le voir. Et quand ils le voient, la confiance tombe. D’un coup.

La projection, enfin, c’est le vrai super-pouvoir. Parce qu’un candidat ne dit pas “oui” à une liste de missions. Il dit “oui” à une histoire dans laquelle il se voit. Vous pouvez l’aider en racontant le début : comment se passent les premiers jours, à quoi ressemble la semaine 3, quel est le manager, comment on mesure la réussite, ce qui est valorisé. Ce n’est pas du théâtre. C’est de l’orientation.

Et nous pouvons aller plus loin : parfois, pour un même besoin, nous avons intérêt à proposer plusieurs portes d’entrée. Une version de message qui met en avant l’évolution. Une autre qui insiste sur le sens. Une autre qui parle des conditions. Parce que tous les talents ne réagissent pas aux mêmes déclencheurs. C’est comme dans la vie… on n’est pas touchés par les mêmes choses.

Cette logique “plusieurs accroches pour un même poste” est souvent plus réaliste qu’on ne le croit. Et elle colle très bien à une stratégie de communication talents : plutôt que chercher “le message parfait”, nous cherchons “le bon message pour la bonne personne”.

Créer le déclic : ces 10 premières minutes qui changent tout

durée communication

Parce que, oui, il y a un moment charnière. Certains l’appellent “les 30 premières secondes” d’une rencontre. Dans le recrutement, on pourrait parler des 10 premières minutes après une candidature, ou après une prise de contact. Ce moment où le candidat se dit : “Ok, ils m’ont vu” ou “Bon… je suis un CV parmi d’autres”.

Ce déclic tient souvent à des choses très simples. Un accusé de réception clair. Une indication sur la suite. Un délai. Une phrase personnalisée. Et surtout : un message qui arrive sur un canal où le candidat le voit vraiment.

Là, on peut se raconter des histoires, mais les comportements sont têtus. L’email reste très utilisé… et parfois très peu lu. Un message noyé dans un océan de newsletters, de spams, de notifications internes, ça n’a rien d’un échange. C’est une bouteille à la mer.

À l’inverse, certains canaux ont une présence presque physique : le SMS, et, de plus en plus, WhatsApp. Vous savez, cette sensation : votre téléphone vibre, vous jetez un œil, même sans y penser. Ce n’est pas “plus professionnel” ou “moins professionnel”, c’est juste… la réalité de l’attention.

Et c’est là qu’on rejoint une idée simple : le bon canal au bon moment.

 

Le bon canal au bon moment : email, SMS, WhatsApp… et la vraie vie

Soyons clairs : il ne s’agit pas d’opposer les canaux comme une guerre de chapelles. L’email a sa place. Le téléphone aussi. Mais quand on parle d’efficacité pure sur l’ouverture et la rapidité de réponse, les canaux courts prennent souvent l’avantage.

Le SMS, par exemple, est lu très vite dans la plupart des cas. WhatsApp aussi, parfois avec un sentiment plus “personnalisé” parce que la conversation ressemble à une discussion, pas à une notification. Et puis il y a un point qu’on oublie : le candidat n’a pas besoin d’être devant un ordinateur. Il a déjà tout dans sa poche.

Le piège, c’est de confondre “envoyer un SMS” et “bien communiquer”. Un mauvais SMS reste un mauvais message. Le fameux : “Nous avons un poste à pourvoir. Merci de nous recontacter par email.” Honnêtement… c’est presque comique. On utilise un canal direct pour recréer de la friction. Copier-coller une adresse, changer d’appareil, rédiger un mail… et au passage perdre l’élan. Dommage.

Ce qui change la donne, c’est ce qu’on pourrait appeler le messaging interprété. Un message simple, qui propose une action facile, et qui permet au recruteur de comprendre immédiatement la réponse. Par exemple : “Bonjour [Prénom], nous lançons une mission au poste de [Métier]. Est-ce que ça pourrait vous intéresser ?” Et derrière, des réponses qui se classent : oui, non, j’aimerais plus d’infos.

Ce type d’approche, c’est exactement ce que des outils comme Timeko permettent de faire à grande échelle : envoyer une campagne depuis un vivier (ou depuis un ATS), recevoir les réponses, les interpréter, et enchaîner rapidement avec la bonne suite. Le gain n’est pas seulement du “temps”. C’est une sensation de fluidité côté candidat. Il répond en deux secondes, sans se battre avec un process.

Et au passage, on corrige un vrai angle mort : beaucoup de recruteurs imaginent que les candidats sont frileux vis-à-vis de l’automatisation ou des bots. En vrai… c’est plus nuancé. Certains le sont, évidemment. Mais beaucoup acceptent très bien l’automatisation si elle apporte une expérience plus claire, plus rapide, plus objective, et surtout si elle ne donne pas la sensation d’être piégé. Le “secret”, c’est la contextualisation : dire qui écrit, pourquoi, ce qui va se passer ensuite, et laisser la liberté de répondre plus tard (asynchrone). Ça change tout.

Et puis, il y a un cas d’usage qui parle à tout le monde : les salons, les job dating, les événements. Vous savez, ces moments où on rencontre plein de monde… mais où on n’a pas le temps de reprendre chaque contact correctement après. Là, un QR code qui fait entrer dans une conversation, une séquence qui récupère les infos clés, puis une relance intelligente, c’est une façon de ne pas “perdre” des profils intéressants. Pas magique. Juste pragmatique.

Alors oui, il y a des questions qui reviennent : “est-ce que c’est intrusif ?”, “est-ce que ça fait trop personnel ?”, “et WhatsApp en France ?”. Tout dépend du cadre. La France a longtemps vu WhatsApp comme un outil perso, c’est vrai. Mais les usages évoluent. Et dans beaucoup de pays, WhatsApp est déjà un canal de recrutement tout à fait normal. Nous n’avons pas besoin de forcer. Nous avons juste besoin d’observer : qu’est-ce que vos candidats utilisent déjà, naturellement ?

Et si on veut être vraiment honnêtes : ce qui rend un message intrusif, ce n’est pas le canal. C’est le manque de respect. Un message envoyé sans contexte, trop tard, trop souvent, ou trop générique… devient intrusif, même par email.

Construire la relation : segmenter, relancer, fidéliser… sans devenir un robot

relations collaborateurs

Bref, on a capté l’attention. On a créé un premier déclic. Et maintenant ? Maintenant, on entre dans la partie la plus sous-estimée du recrutement : la relation dans la durée.

Parce qu’on le sait tous : les candidats, nous les avons souvent déjà. Dans un vivier. Dans un ATS. Dans des candidatures passées. Dans une base cooptation. Parfois même… dans nos échanges LinkedIn oubliés. Et pourtant, dans la panique d’un besoin urgent, on retourne sur les jobboards, on relance une diffusion, on redémarre à zéro.

Alors qu’il existe une autre logique : réanimer intelligemment ce que nous avons déjà.

C’est là que la segmentation devient intéressante. Et quand on dit segmentation, on ne parle pas uniquement de “métier”. Oui, segmenter par métier est utile. Mais nous pouvons segmenter par localisation, mobilité, disponibilité, centres d’intérêt professionnels, niveau d’expérience, typologie de contrat, appétence pour certains environnements… Même des critères plus “affinitaires” peuvent jouer, selon les contextes.

Et attention, segmenter n’est pas une obsession de marketeur. C’est une marque de respect. Parce que segmenter, c’est arrêter d’envoyer le même message à tout le monde. C’est reconnaître que tous les talents ne sont pas dans la même situation.

Il y a aussi une dimension réglementaire et éthique : garder un vivier “propre”, à jour, avec des consentements respectés, des durées de conservation cohérentes. Nous n’allons pas refaire tout le RGPD ici, mais l’idée est simple : un vivier n’est pas un grenier. C’est un espace vivant. Et s’il n’est pas vivant, il devient contre-productif (et parfois risqué).

 

Segmenter, relancer, fidéliser sans s’épuiser

 

La fidélisation, on l’associe souvent aux salariés. Mais la fidélisation commence avant. Dans la façon dont vous traitez quelqu’un qui a candidaté, même s’il n’est pas pris. Dans la façon dont vous gardez un lien léger, pas envahissant, mais régulier.

Et là, on retrouve cette idée de “chaîne” : une suite de messages à une fréquence raisonnable. Pas toutes les semaines, évidemment. Mais des jalons. Un remerciement propre. Une relance pour vérifier la disponibilité. Une information pertinente. Un petit sondage d’expérience candidat (et pas un sondage vide, hein… un vrai). Une invitation à un événement. Une mise à jour sur une opportunité similaire.

Ce que nous aimons dans des solutions comme Timeko, c’est justement cette capacité à orchestrer ces jalons sans y passer des heures. Vous pouvez lancer une campagne vers un segment, récupérer des réponses classées, relancer uniquement les “oui” ou les “plus d’infos”, et garder l’historique de conversation candidat par candidat. Et ça, dans la vraie vie, c’est du confort. Parce que ça évite les doubles relances, les oublis, les “ah mince, je lui ai déjà écrit ?”.

Et puis, il y a une conséquence qui fait du bien aux équipes : le time to fill. Nous n’allons pas inventer des chiffres sortis d’un chapeau. Mais on observe quelque chose de logique : quand vous réactivez un vivier existant, vous gagnez du temps. Parce que vous ne repartez pas de zéro. Vous ne refaites pas tout le chemin. Vous filtrez rapidement avec une question simple : “êtes-vous toujours en veille ?” Et vous avancez.

Là où ça devient vraiment intéressant, c’est quand la communication se transforme en tunnel fluide, presque naturel. Un candidat répond “oui”. Vous envoyez un condensé de l’offre. Il répond “ok”. Vous proposez deux créneaux. Il choisit. Et vous, vous passez votre temps à parler à des gens réellement intéressés, au lieu d’appeler dix personnes pour tomber sur huit répondeurs.

C’est un peu bête mais… ça change l’énergie d’une semaine.

Il y a aussi une nuance qu’on oublie : une relation, ça se construit aussi avec des “non”. Quand un candidat dit non, la question n’est pas “ok, on supprime”. La question, c’est : pourquoi ? Trop loin ? Salaire ? Timing ? Projet ? Et si vous captez cette info (sans être intrusifs), vous pouvez segmenter mieux, et relancer plus juste. La prochaine fois, vous n’enverrez pas la même opportunité. Vous enverrez celle qui colle.

Au fond, la communication talents, ce n’est pas “faire du bruit”. C’est faire sentir qu’on a compris. Et ça, ça se joue dans des détails. Le prénom, oui. Mais pas seulement. Une phrase qui montre que vous savez ce que la personne fait. Une transparence sur les étapes. Un message court. Un canal adapté. Un respect du rythme. Et parfois… un simple “on revient vers vous demain à 16h” tenu réellement. Ça paraît petit. Ça crée de la confiance.

Et la confiance, dans un marché tendu, c’est précieux.

Nous pourrions aller encore plus loin, parler marque employeur, parler contenus, parler communautés, parler rôle des managers… mais gardons une chose en tête : les talents n’attendent pas une perfection marketing. Ils attendent une expérience cohérente, humaine, et lisible.

Alors, la prochaine fois que vous vous apprêtez à envoyer un message à un candidat, posez-vous juste ça : est-ce que, si vous receviez ce message, vous auriez envie de répondre ? Vraiment ?

Si la réponse est “bof”… c’est qu’il y a un petit réglage à faire. Et bonne nouvelle : ce réglage, il ne demande pas forcément plus de temps. Il demande surtout plus d’intention (et parfois un meilleur outil… quand ça devient volumique).